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Sunday, July 17, 2016

Le Figaro: A ruthless response





Below is an improved google translate of the editorial in Le Figaro by   
Merah, Charlie, Bataclan , Magnanville ,  and now Nice. How long before our eyes are opened ? How many wild attacks , indiscriminate massacres before our leaders admit that Islamist fanaticism initiated a fight to the death against our country and our civilization? How many innocent victims - men , women and children - before our leaders finally decide to take ruthless measures  called for by the barbarity  of these madmen of Allah?   

Merah, Charlie, Bataclan  Magnanville  and now Nice ... More than two hundred names engraved in the memory of our country, and always the same surprise reactions , the same solemn declarations , the same quavering voice. After that? Some additional soldiers in the streets , some legislative patches, some distant bombing, and then nothing ...


" We are at war ! " Now it is said. After much procrastination , the term is now on everyone's lips . But really, who really believes it  ? " To arms, citizens," we shout lustily , but our weapons are those of peace candles, hashtags , processions and subtleties of our Code of Criminal Procedure.

Phoney war , indeed! We leave our borders ( our lines, say the soldiers ) open to our enemies. The jihad recruiters preach their ideology of hatred with  impunity  in mosques financed by the enemy. "Traitors" who went to fight in Syria are subjected to a single stage of " de-radicalization ". As for the " S file," that could "form a fifth column ", they gambol in the wild on the grounds that they " have not yet committed any crime " ...

War, what war ? But we live as if we were in peace! The state of emergency does not prevent either the trade union demonstrations or the festive gatherings , which some claim without laughing that they are " the best response to the Islamic State " ... The president himself does not seem to believe in it  and so  he has calmly announced , on 14 July, the end of the state of emergency and relief device " Sentinel", before turning back at night, when the tragic reality caught up.  

For the soldiers of the Caliphate, they do not  wage wars half way .   They come right into our arms " To cut the throats of our sons, our women! ," and we offer them protection of our laws - to the very people who want to destroy us! Never in history has  an enemy received so much complacency on the part of the one he fights. 

This willful blindness has lasted too long . To win the war , we must lead without half measures or  cowardice . And to give to those whose mission it is a chance to win , we must rearm. . Military and police rearmament, of course. Legislative reset wherever necessary. Moral  rearmament  especially , to collectively overcome this perverse syllogism draped in the trappings of "living together " which claims to disqualify , in France , any action against  strong roots of radical Islam on the grounds that "it would help the  terrorists. " As if we were fighting the best by offering our neck to their knife! As if the surest path to communal clashes was not exactly the resignation of the state, the only holder of legitimate force , and the only guarantor of civil peace ...

Obviously, to overcome the Islamist hydra there is no miracle weapon. We will never escape the risk of attack. Is that a reason not to try everything ? Of course, this war that has been declared will be long and difficult. We will probably suffer other defeats. All the more reason not to lose more time . Merah , Charlie , Bataclan , Magnanville , Nice ... Now is the time to act if.we are ever to stop the sinister litany .  

Note.  The text  in dark red is  a modified quote  from " La Marseillaise" 


Une riposte sans pitié


L'ÉDITORIAL D'ALEXIS BRÉZET

Merah, Charlie, le Bataclan, Magnanville, et maintenant Nice… Combien de temps avant que nos yeux se dessillent? Combien d'attentats sauvages, de massacres aveugles avant que nos dirigeants se résignent à admettre que le fanatisme islamiste a engagé une lutte à mort contre notre pays et notre civilisation? Combien de victimes innocentes - hommes, femmes et enfants - avant que nos gouvernants se décident enfin à prendre contre ces fous d'Allah les mesures sans pitié qu'appelle leur barbarie?

Merah, Charlie, le Bataclan, Magnanville, et maintenant Nice… Plus de deux cents noms gravés dans la mémoire de notre pays, et toujours les mêmes coups de menton, les mêmes déclarations solennelles, les mêmes trémolos dans la voix. Et ensuite? Quelques soldats supplémentaires dans les rues, quelques rustines législatives, quelques bombardements lointains, et puis, plus rien…

«Nous sommes en guerre!» Désormais, c'est dit. Après bien des atermoiements, l'expression est désormais sur toutes les lèvres. Mais, au fond, qui le croit vraiment? «Aux armes, citoyens!», crions-nous à pleins poumons, mais nos armes sont celles de la paix: des bougies, des hashtags, des cortèges et les subtilités de notre Code de procédure pénale.

Drôle de guerre, en vérité! Nous laissons nos frontières (nos lignes, diraient les soldats) ouvertes à nos ennemis. Les agents recruteurs du djihad prêchent impunément leur idéologie de haine dans des mosquées financées par l'ennemi. Les «traîtres» partis combattre en Syrie sont soumis à un simple stage de «déradicalisation». Quant aux «fichés S», susceptibles de se constituer en «cinquième colonne», ils gambadent dans la nature au motif qu'ils «n'ont encore commis aucun crime»…

La guerre, quelle guerre? Mais nous vivons comme si nous étions en paix! L'état d'urgence n'empêche ni les manifestations syndicales ni les rassemblements festifs, dont certains prétendent sans rire qu'ils sont «la meilleure réponse à l'État islamique»… Le président de la République lui-même semble ne pas y croire: il a tranquillement annoncé, le 14 Juillet, la fin de l'état d'urgence et l'allégement du dispositif «Sentinelle», avant de faire machine arrière toute dans la nuit, quand la tragique réalité l'a rattrapé…

Car les soldats du califat, eux, ne font pas la guerre à moitié. Ils viennent jusque dans nos bras «égorger nos fils et nos compagnes», et nous offrons la protection de nos lois à ceux-là mêmes qui veulent nous détruire! Jamais dans l'Histoire un ennemi n'a bénéficié d'autant de complaisance de la part de celui qu'il combat.

Cet aveuglement volontaire n'a que trop duré. Pour gagner la guerre, il faut la mener sans demi-mesure ni pusillanimité. Et pour donner à ceux dont c'est la mission quelque chance de l'emporter, il nous faut réarmer. Réarmement militaire et policier, bien sûr. Réarmement législatif, partout où cela est nécessaire. Réarmement moral, surtout, pour surmonter collectivement ce syllogisme pervers drapé dans les oripeaux du «vivre ensemble» qui prétend disqualifier, en France, toute action un peu énergique contre les racines de l'islamisme radical au motif que «ce serait faire le jeu des terroristes». Comme si nous les combattions mieux en tendant notre cou à leur couteau!Comme si le plus sûr chemin vers des affrontements intercommunautaires n'était pas précisément la démission de l'État, seul détenteur de la force légitime, et seul garant de la paix civile…

Évidemment, pour venir à bout de l'hydre islamiste il n'existe aucune arme miracle. Nous n'écarterons jamais tout risque d'attentat. Est-ce une raison pour ne pas tout tenter? Bien sûr, cette guerre qui nous a été déclarée sera longue et difficile. Nous essuierons sans doute d'autres défaites. Raison de plus pour ne pas perdre davantage de temps. Merah, Charlie, le Bataclan, Magnanville, Nice… C'est maintenant qu'il faut agir si nous voulons un jour interrompre la sinistre litanie.